Journée de solidarité

Journée de solidarité

La journée de solidarité, qu’est-ce que c’est ?

C’est une journée destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Du fait des nombreux changements qui ont eu lieu depuis sa création en 2004, on peut parfois être un peu perdu lorsqu’il s’agit de l’organiser ou la travailler.

Faisons le point !

Comment ça se passe concrètement ?

Contrairement à un mythe très répandu, la journée de solidarité n’est pas obligatoirement effectuée un jour férié. Elle peut avoir lieu un weekend, être étalée sur plusieurs jours,… l’essentiel étant de travailler 7 heures non rémunérées dans l’année (à adapter au temps de travail des salariés à temps partiel).

➡️ Depuis 2008, le lundi de Pentecôte n’est plus le jour retenu par défaut pour l’effectuer !

Toutes les modalités concernant la journée de solidarité doivent obligatoirement être fixées par accord collectif ou décision unilatérale de l’employeur (après consultation du CSE s’il existe).

Quels sont les impacts pour un salarié ?

Le salarié doit travailler un peu plus sans être payé plus. S’il le souhaite, il peut poser un jour de congé payé, de RTT ou même un congé sans solde pour s’affranchir de son obligation.

➡️ De son côté, l’employeur ne peut pas imposer la prise d’un congé payé, et ce afin que chaque salarié bénéficie de 5 semaines complètes par an !

Tous les salariés sont concernés, mais il faut être vigilant concernant ceux qui n’ont pas 18 ans. À l’exception de certains secteurs, les mineurs ne sont pas autorisés à travailler les jours fériés légaux. Si l’entreprise a opté pour cette modalité, ils sont donc exonérés de journée de solidarité.

➡️ Les stagiaires n’étant pas des salariés, par définition ils n’ont pas à l’effectuer !

Et côté employeur ?

L’employeur ne bénéficie pas de ce travail en plus pour son propre compte puisqu’en contrepartie il est redevable d’une cotisation égale à 0,30% de l’ensemble des salaires versés, la Contribution Solidarité Autonomie (CSA).

Cette contribution est payée chaque mois à l’URSSAF qui la reverse à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Le conseil Yeap ?

Pensez à transmettre une copie de votre accord à votre gestionnaire de paie et à l’informer lorsque vos salariés ont effectué leur journée de solidarité.

➡️ Cela lui permettra de l’indiquer sur le bulletin de paie qui servira ainsi de justificatif !

Et du côté des YEAPERS ?

Chez Yeap on s’est tous concertés et, le lundi de Pentecôte approchant, on a décrété qu’on préférait aller faire un barbecue sous le soleil avec nos proches plutôt que de travailler toute la journée !

Il a donc été décidé que nous travaillerions le 1er novembre 2022, cette journée d’automne s’annonçant forcément grisâtre et pluvieuse et donc plus propice au travail.

➡️ Et finalement, la météo ayant été plus que clémente en ce jour, on a un peu déploré ce choix… Heureusement qu’il restait la possibilité du congé payé pour ceux qui regrettaient !

Et vous, ça se passe comment dans votre entreprise ?

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